Il n’y a pas de sapins au Kasaï, mais rien n’empêche de faire des décorations de Noël. Cette année, parmi des projets de crè
ches entre deux bananiers ou autres étoiles en papier chinois, j’ai décidé de rafraîchir les décorations de notre cour intérieure. Il y a la pelouse ; pour la séparer des platebandes de fleurs et des bosquets d’arbustes, nous avons aligné des briques peintes en couleurs alternées. Avec des jeunes de la paroisse, nous peignons et testons des harmonies de couleurs, nous élaguons la végétation qui tend toujours vers une luxuriance tropicale. Devant mes briques rutilantes de vert et violet, un arbrisseau minuscule et chétif tente de faire sa place. Vais-je l’enlever pour harmoniser le tout ou lui laisser sa chance ? J’opte pour la mansuétude. J’ai eu raison car avant-hier, il m’a gratifié d’un magnifique cadeau : une belle fleur blanche, avec des pétales de petites flammes blanches comme celles des bougies. On a toujours raison de faire miséricorde. C’est l’Avent.
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