mardi 29 décembre 2020

la libération des prisonniers


Parmi des nouvelles congolaises en ligne au 3 novembre je lis ce résumé palpitant : Evasion de 25 des 57 détenus de la prison de Kongolo. Ils ont réussi à neutraliser le policier commis à la garde de la prison, a indiqué le parquet de Kongolo. L’évasion a eu lieu sous une pluie qui s’est abattue dans la localité en l’absence du directeur de la prison. Le policier de garde a ouvert la porte des cellules pour permettre aux détenus de s’abriter et manger. Mais il a été pris en otage et les prisonniers se sont précipités à la porte pour le frapper.

Je reste confondu de questions. Pourquoi n’y a-t-il qu’un seul policier dans cette prison et non pas plusieurs « gardiens » ? Comment la pluie complice a-t-elle su que le directeur n’était pas là pour décider de s’abattre ? Comment les prisonniers ont-ils pu prendre en otage un gentil policier qui leur ouvre la porte des cellules ? Comment est le plafond des cellules s’il faut sortir pour s’abriter et manger ? Pour s’abriter et manger faut-il sortir seulement de sa cellule ou aussi de la prison ? Par qui ledit policier a-t-il été pris en otage si c’est seulement après que les prisonniers se sont précipités pour le frapper. Après avoir frappé le policier, les prisonniers ont-ils aussi frappé à la porte ? Pour entrer ou pour sortir ? Les évadés ou les 32 autres ? Pourquoi les 32 autres ne se sont-ils pas évadés aussi ? Sont-ce eux qui ont frappé pour entrer après être allés s’abriter dehors ? 

Les prisons congolaises sont pour moi un mystère très profond. Peut-être pourrait-on trouver quelques pistes dans le mystère de Noël et la pluie de grâce qui s’est abattue sur le monde depuis Bethléem :

Ainsi parle le Seigneur : Au temps favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut, je t’ai secouru. Je t’ai façonné, établi, pour que tu sois l’alliance du peuple, pour relever le pays, restituer les héritages dévastés et dire aux prisonniers : « Sortez ! », aux captifs des ténèbres : « Montrez-vous ! » Au long des routes, ils pourront paître ; sur les hauteurs dénudées seront leurs pâturages.

Isaïe 49, 8-9

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