J’emprunte ce couloir plusieurs fois par jour. Jeudi soir j’y ai vécu une aventure existentielle palpitante. J’allais souper, content de ma journée et fourbu ; j’avançais, lentement sans me presser, lorsque j’entendis, au fur et à mesure que j’approchais, des cris de douleurs de femme venant du poste de santé. Cris lourds et graves au sens propre comme au sens figuré. Je passe tout près d’une fenêtre et voilà que soudainement – coup d’aile d’un ange ! - les cris changent : ce sont des cris de bébé, cris tout neufs et tout étonnés. Durant mes quinze mètres du couloir, j’ai assisté à une naissance. Je n’ai rien vu. J’ai tout entendu. C’est l’Avent.
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