A mon arrivée sur la Colline début mars, Célestin, un jeune que je soutiens dans son désir de faire de la sculpture, m’apporte un Christ crucifié qu’il a fait durant mon séjour en Europe. À peu près un mètre de haut, les bras très longs, détachés pour le moment du corps auquel on pourra les rattacher lorsqu’on fixera le Christ sur une croix.
Pour le moment, j’ai d’autres défis et j’ai laissé le Christ sur une étagère dans ma chambre, les bras sur le côté. Sans m’en rendre compte vraiment, j’ai déposé aussi une petite natte en raphia qu’on m’avait offerte à Kinshasa...
Ce matin j’entre dans ma chambre et mon regard est fixé désormais sur le Christ qui a l’allure d’un malade sur un lit d’hôpital, le visage penché du côté du mur...
Oui, j’y crois : le Christ est malade, couché dans nos hôpitaux, couché seul à la maison. Il est avec nous. Mais il guérira, son Corps malade se guérira par la puissance de Dieu, et nous avec...
Me revient cette phrase de Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face : « Courage, Jésus entend jusqu’au dernier écho de notre douleur »
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