Lendemain de la fête de Saint Joseph.
Je l’ai célébrée chez les sœurs de saint Joseph de Tarbes dans la banlieue de Kananga : belle fête avec trois sœurs : une Indienne, une Française, une Congolaise, et l’ensemble du monde souffrant au cœur de notre prière.
Mais le diocèse, au moment même où tombaient les mesures de restrictions, célébrait à la cathédrale Saint Joseph l’ordination de 5 prêtres et d’un diacre.... les mesures se mettent en place petit à petit.
Ma prédication du jour tournait autour d’une qualité maîtresse de la vie de Joseph : sa capacité d’adaption. Adaptation aux événements comme adaptation aux projets souvent mystérieux de Dieu. Pour Joseph sa capacité d’adaptation l’a mené sur des routes (celle de Bethléem, celle de l’Egypte...)
C’est d’actualité. Même si notre capacité d’adaptation nous mène plutôt dans des confinements que sur le grand air des routes, nous pouvons l’avoir cette vertu chrétienne parce qu’éminemment humaine.
Alors je me demande si, en période de crise majeure, une bonne définition de « l’homme de bien » ne serait pas : un "être capable de s’adapter" tant aux défis physiques, qu’aux défis psychique et spirituels...
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