Je reviens de ma retraite annuelle faite dans le noviciat
des carmélites apostoliques en ville de Kananga. C’était très bien…
J’ai bien prié avec des soeurs qui priaient beaucoup et bien
: office de heures en entier, adoration, chapelet, litanies diverses et
variées. La totale. Je n’avais qu’à me laisser faire! Et ce fut efficace !
Comme méditation j’avais pris à tout hasard le petit livre
de Francine Carillo sur Jonas (Labor et fides 2017). C’était plus que bien !
Une écriture assez ramassée et poétique. Un de ces livres plutôt petits mais
pas légers!
Juste une phrase (p. 54), qui m’a fait méditer un jour et qui
prend un certain relief quand on sait ce qu’il advient aujourd’hui de la plaine
de Ninive (Iraq) :
« Aller à Ninive... C’est quelque chose comme se cogner
au réel, endurer les coups et les bleus, affronter ce qui résiste, se
confronter à son impuissance à changer le monde comme soi-même. En somme, vivre
la vraie vie! C’est aller là-dedans et ne pas désespérer, ce qui est l’exact
appel du chemin spirituel ».