Les stylos du genre « bic » ont
tellement le monopole au Kasaï que dans la langue locale pour désigner l’objet (qui
n’existait bien sûr pas à l’époque précoloniale), on emploie le mot bike, même s’il s’agit de contrefaçons.
Mais les bics du Congo ont peu à voir avec
ceux de Suisse. Ils ont une particularité qui ne finit pas de m’étonner et de
m’agacer. Par un léger et incompréhensible défaut de design, de fabrication ou
de conception, le bouchon ne reste pas bien fixé sur le stylo qu’il est censé
boucher, et a tendance à s’échapper, que l’on veuille l’appuyer sur la pointe
ou sur le bout opposé. Il ne tient pas bien !
C’est agaçant, ces bouchons qui s’évadent, comme
des gazelles dans la savane, au moindre mouvement du scribe, et qu’on retrouve
sur le chemin des écoliers, traînant par terre...
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