Il fut un temps où cette ville fut moitié anglaise moitié française. Il s’agit de Limoges pendant ces années du Moyen Age où l’Ouest de la France était occupé par l’Angleterre mais revendiqué par la couronne française. La ville garde des traces de cette histoire en ayant deux centres historiques, l’un autour du Château, plutôt bourgeois et jadis anglais, et l’autre autour de la Cathédrale, plutôt clérical et français...
A l’ombre de la Cathédrale un pâté de maisons était autrefois occupé par un « couvent d’urbanistes ». Ce sont des moniales de sainte Claire. Mon cerveau puis mon portable cherchent pourquoi elles peuvent revendiquer l’appellation d’ « urbanistes ». Pour moi un urbaniste est une sorte d’architecte qui étudie l’organisation des villes et propose des aménagements concrets de la vie sociale et urbaine.
Mais mon portable, qui est plus futé que moi, m’explique que, dans le cas des clarisses, les urbanistes sont celles qui suivent la règle du pape Urbain IV qui a allégé les rigueurs de la règle primitive de Grégoire IX.
Je trouve dommage que ce mystère soit éclairci. J’aurais préféré qu’on me dise que les moniales par leurs prières sont en train d’aménager la Cité Sainte, la Jérusalem d’en-haut, en collaborant par leur vie sur la terre aux projets du céleste Architecte.
Je décide donc d’en rester à cette vision poétique. Dans les monastères, on façonne dès ici-bas la façon dont nous serons ensemble dans la Cité d’en haut.
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