Il s’agit d’un détail du vitrail de la construction de la tour de Babel, thème traditionnellement lié, par antithèse, à la Pentecôte ! C’est une œuvre de Paul Monnier, un artiste valaisan (1907-1982) prolifique spécialement dans le domaine religieux. Il a embelli nombre d’églises par ses vitraux, ses fresques et ses mosaïques, un peu partout en Valais et en Suisse romande. Ici, l’église catholique Saint-Clément de Bex, récemment magnifiquement restaurée, un magnifique but d’excursion pour un temps de Pentecôte....
La tour de Babel en Genèse 11, 1-9:
« Toute la terre avait alors la même langue et les mêmes mots.
Au cours de leurs déplacements du côté de l’orient, les hommes découvrirent une plaine en Mésopotamie, et s’y établirent.
Ils se dirent l’un à l’autre : « Allons ! fabriquons des briques et mettons-les à cuire ! » Les briques leur servaient de pierres, et le bitume, de mortier.
Ils dirent : « Allons ! bâtissons-nous une ville, avec une tour dont le sommet soit dans les cieux. Faisons-nous un nom, pour ne pas être disséminés sur toute la surface de la terre. »
Le Seigneur descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties.
Et le Seigneur dit : « Ils sont un seul peuple, ils ont tous la même langue : s’ils commencent ainsi, rien ne les empêchera désormais de faire tout ce qu’ils décideront.
Allons ! descendons, et là, embrouillons leur langue : qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. »
De là, le Seigneur les dispersa sur toute la surface de la terre. Ils cessèrent donc de bâtir la ville.
C’est pourquoi on l’appela Babel, car c’est là que le Seigneur embrouilla la langue des habitants de toute la terre ; et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre. »
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