mercredi 15 novembre 2017

le papier des toilettes

NB : à prendre au premier, au deuxième ou au troisième degré, au choix !

Dans la série : les tout petits malheurs de l’Afrique :
Le papier des toilettes



Disons d’emblée, la plupart des habitants de notre colline congolaise ne connaissent pas le papier wc et se débrouillent autrement. Les nantis qui au Kasaï connaissent les rouleaux ne sont pourtant pas moins en peine.

Nous achetons chez Maman Kamon, notre boutique attitrée en ville de Kananga, notre stock de rouleaux, fabriqués et conditionnés en Chine. Il semblerait qu’il ne devrait pas y avoir trop de différence entre un rouleau acheté en Europe et un rouleau acheté en Afrique, si l’emballage des deux précise qu’ils sont formés de trois douces couches et que l’allure générale est semblable. Or détrompez-vous !

Par un coup du destin incroyable les rouleaux du Congo ont bien des rainures permettant de les partager en coupons mais les rainures ne sont pas alignées sur les trois couches au même endroit mais décalées de quelques millimètres. Ainsi quand vous les déchirez, tout part en vrilles diverses et vous n’arrivez pas à avoir en main un papier en forme... Les bords ne se déchirent pas et font des filaments si vous persistez à tirer.

De plus, si vous n’y prenez garde le rond de carton central s’échappe bizarrement comme si le papier n’avait pas été enroulé assez serré sur ce cylindre.  

Et comme après coup la chasse d’eau du trône du roi solitaire ne fonctionne pas bien, votre petit malheur est à son comble.



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