Premier octobre : fête de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Cela m'évoque le petit pèlerinage fait à Lisieux en septembre. A l'hôtel, je
tombe sur une brochure qui explique les lieux saints de la ville :
basilique, cathédrale, carmel, maison familiale de sainte Thérèse... Tout
autour du plan, il y a des publicités pour des commerces, des hôtels et des
restaurants. Jusque là rien que de très ordinaire.
Puis voilà une publicité qui sort du
lot : « Le rosier de la petite Thérèse. Arrosé et contemplé par sainte
Thérèse de Lisieux, dans sa maison de vacances à Saint Ouen le Pin, 500 rosiers
de cette relique végétale sont à vendre. Commander sur internet :
la-petite-therese.com ou par téléphone... »
Abasourdi dans un premier temps, je ne sais
s’il faut rire ou m’émouvoir. Puis je réfléchis. En fait tout végétal est une
relique de contact, puisqu’avec la multitude de saints qui se sont succédés
dans les siècles et le croisement de tous les pollens au cours des saisons,
chaque plante trouve dans son histoire proche ou lointaine un « point de contact »
avec la sainteté. Et l’on pourrait dire la même chose de toute rivière, de
toute pierre chariée par les ans. Et si finalement tout était relique, c’est
-à-dire porteur de traces de sainteté. Nous sommes en plein dans la thématique
de l’encyclique écologique du pape. Il y a au cœur de la création un ADN du
Sacré...
Sur internet, les rosiers sont en rupture de
stock, par contre on peut voir une carte du monde où des rosiers-reliques ont
été plantés... Là c’est un peu fort, car en fait c’est toute la terre qui est
une relique vivante du Dieu vivant.
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