Conseil en cas de canicule : il faut
beaucoup boire, surtout quand il semble qu’on n’a pas soif...
Boire c’est bien, encore faut-il
pouvoir ! En Europe, en même temps qu’on se plaint de la chaleur
excessive, ne devrait-on pas se féliciter du fait que presque partout on a un
accès, facile et sans danger, à l’eau. Mais on vit la présence de l’eau potable
comme une telle évidence qu’on trouverait presque ridicule de rendre grâce pour
ce bienfait qui vient de Dieu, d’un Etat organisé, de techniques performantes de
purification et de transport de l’eau captée.
En République démocratique du Congo, environ 34 millions de personnes n’ont pas d’accès à l’eau potable. Cette situation favorise la propagation du choléra et de certaines maladies hydriques, dans les provinces particulièrement mal en point comme les zones de l’Est en guerre.
Et pourtant le pays se trouve au centre d’un des plus grands et importants bassins fluviaux du monde. L’eau ne manque pas, mais les incompétences et les inerties politiques sont criantes, à ce sujet et au sujet de bien d’autres choses. Et avant que cela s’améliore on verra encore, sur les sentiers poussiéreux, beaucoup de bidons jaunes contenant de l’eau trouble et portés sur la tête de mamans ou d’enfants en sueur ...
Et une citation de l’Encyclique écologique du
Pape François : « Un
problème particulièrement sérieux est celui de la qualité de l’eau disponible
pour les pauvres, ce qui provoque beaucoup de morts tous les jours. Les
maladies liées à l’eau sont fréquentes chez les pauvres, y compris les maladies
causées par les micro-organismes et par des substances chimiques. La diarrhée
et le choléra, qui sont liés aux services hygiéniques et à l’approvisionnement
en eau impropre à la consommation, sont un facteur significatif de souffrance
et de mortalité infantile. » (Laudato si’, 29)
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