Alors que la Brévine est réputée pour ses pics de froid, son temple est très chaleureux avec son intérieur boisé, son ambiance de demi pénombre et sa série de beaux vitraux bibliques.
Ce vitrail m’a particulièrement intéressé car j’ai eu de la peine à l’interpréter.
Il représente une scène de la guérison de Naaman, le général syrien lépreux par le prophète Elisée, au deuxième livre des Rois, chapitre 5, versets 1 et suivants :
Naaman, général de l’armée du roi d’Aram, était un homme de grande valeur et hautement estimé par son maître, car c’est par lui que le Seigneur avait donné la victoire au royaume d’Aram. Or, ce vaillant guerrier était lépreux.
Des Araméens, au cours d’une expédition en terre d’Israël, avaient fait prisonnière une fillette qui fut mise au service de la femme de Naaman.
Elle dit à sa maîtresse : « Ah ! si mon maître s’adressait au prophète qui est à Samarie, celui-ci le délivrerait de sa lèpre. »
Naaman alla auprès du roi et lui dit : « Voilà ce que la jeune fille d’Israël a déclaré. »
Le roi d’Aram lui répondit : « Va, mets-toi en route. J’envoie une lettre au roi d’Israël. » Naaman partit donc ; il emportait dix lingots d’argent, six mille pièces d’or et dix vêtements de fête...
... Et Naaman va être guéri, lorsqu’il aura l’humilité d’aller se baigner dans le petit fleuve d’Israël, le Jourdain !
Sur le vitrail, on voit le contraste entre la candeur de la petite servante et les traits sinistres et poignants du général malade à qui des femmes refont les bandages terribles de la lèpre.
On a toujours besoin de plus petit que soi. La leçon est éternelle !
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