Composé d’un taureau et de trois vaches, qui étaient toutes portantes, notre troupeau s’est agrandi avant-hier. Un charmant petit veau gambade à travers les chaumes de la savane, nos champs de manioc et nos allées d’acacias.
Nous attendons les prochaines naissances avec impatience.
Le taureau demande de la circonspection parmi les badauds et les paroissiens car il a tendance à charger les inattentifs. Les novices allant s’entraîner au foot, les Kisito+Anuarite (groupe paroissial des enfants), les jeunes de notre chorale en répétition ont dû se garer à toutes jambes quand la masse taurine les a pris en chasse.
Par contre les pique-bœufs, blancs comme neige et huchés sur leurs pattes fragiles comme des baguettes chinoises, accompagnent sans crainte et sans danger le troupeau.
Les cohabitations de la Colline se font et se défont. Vivre ensemble, humains et animaux, dans la maison commune demandent les efforts de tous.
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