Les villageois dès maintenant s’approchent plus nombreux de l’eau pour repérer les lieux de cocagne...
Un jeune paroissien vient me vendre une tortue qu’il a prise vers le fleuve. Je l’appelle Corona. Une évidence : en ces jours de Pâques la première lecture de l’office nous plonge dans l’Apocalypse de Jean et je médite sur la couronne du chapitre 3, verset 11 : « Je viens sans tarder : tiens fermement ce que tu as, pour que personne ne prenne ta couronne. »
Ce que l’on a, il faut le tenir fermement même en situation difficile. J’ai mis à ma tortue Corona un petit fil très long (3 mètres) pour lui donner, sur le gazon et les platebandes de la cour intérieure de notre mission, une vaste surface de jeu et de chasse. Mais Corona ne l’entend pas de cette oreille. Une fois posée sur la pelouse elle part le plus loin possible et bloque désespérément en tirant sur la ficelle. C’est toujours mieux ailleurs ; c’est toujours mieux plus loin. Ensuite elle se résigne à son domicile, mais la voilà qu’elle entortille son fil autour des plantes qu’elle contourne et rétrécit d’autant son champ d’action. Que c’est dur le confinement d’une tortue ! Si seulement elle savait tenir fermement ce qu’elle a. Maintenant !
PS: Et voilà qu'elle a décidé s'enterrer! Depuis trois jours que je l'ai, je ne l'ai pas vue. Je la repère grâce au traçage du fil qu'elle a à sa patte. Elle s'est faite un trou et se planque sous
Solution de l'énigme : la carapace de cette tortue est si lisse que le ciel s'y reflète. D'où la couleur bleutée un peu saturée par l'ordinateur pour troubler les participants au concours ! |
Merci pour l'histoire ! Bonne route Corona la tortue bleue :) ! On espère que le virus, lui, partira et ne reviendra plus ou reste sans faire trop de dégâts comme les autres virus de la grippe.
RépondreSupprimerNicolas et M.Thérèse