Le dimanche du bon Pasteur m’a permis d’approfondir dans les liturgies le thème des brebis qui écoutent la voix de leur berger...
Et comme un clin d’œil, l’après-midi, j’ai pu fraterniser avec les agneaux que mon frère garde jalousement et amoureusement dans un petit enclos perdu dans la plaine du Rhône.
Et en plus ce matin à la messe, j’entends une parole qui me désarçonne :
Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête, et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête, et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Le texte de l’Evangile, Parole de Dieu, dit bien : pousser dehors !
Etonnant non ?
Nous ne sommes pas faits pour demeurer dans des enclos bien douillets mais pour aller dehors et à suivre « dehors » le berger.
Pas si facile de sortir de nos faciles enclos de pensées et de croyances...
Mais dehors, c’est dehors ! Et il y a beaucoup de « dehors » dans nos existences.