Les temps ont changé et je comprends que la part religieuse de Pâques soit désormais réduite dans le journal quotidien d’une société pluraliste. Mais le pluralisme ne veut pas dire superficialité... Etre pluraliste c’est aussi faire droit à une certaine profondeur d’une société qui avance avec ces racines culturelles diverses dont nos églises sont aussi témoins...
Mais, en une, évoquer Pâques en ne parlant que de la manière hautement technologique avec laquelle on peint les œufs de Pâques en Valais m’a fait penser à un... premier avril !
En fait j’aurai presque préféré qu’on donne la parole à quelques bouffes-curés qui nous secouent un peu de nos torpeurs confortables ou à quelques jeunes verts qui nous auraient parlé de la germination de la nature, belle photo à l’appui... Mais là n’a-t-on pas atteint le degré zéro du consensus mou avec des œufs cuits durs !
J’avais besoin de ce coup de gueule, j’espère qu’il ne cassera pas trop d’œufs.
D’ailleurs, je vais prêcher demain dimanche à Evionnaz sur les œufs de Pâques et lundi je vais poster mon sermon sur ce blog et sur Facebook...
Bonne fête de la Résurrection à tous.
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