mardi 8 novembre 2016

le naturel et l’artificiel

 Je suis de retour d’Afrique et je me réadapte à l’Europe par quelques jours de vacances et de vagabondage d’automne en Alsace, Lorraine et Belgique.
A Nancy se trouve la plus belle place d’Europe. C’est ce que disent haut et fort les habitants de la ville et son office de tourisme.  Et ils n’ont effectivement pas tout à fait tort : la Place Stanislas est impressionnante de jubilation claire. Une architecture, ni moderne ni médiévale, simple et imposante au service de l’espace et de la rencontre.
Or je la visite au moment où il y a une « installation » selon le mot culturel désormais bien... installé. On a aménagé la place en jardin d’agrément où les promeneurs peuvent découvrir des platebandes de légumes anciens ou rares, des aménagements d’arbres et des parterres de fleurs...
C’est fou comme l’homme a besoin de garder un contact avec la nature. Au milieu même de ce qu’il y a de plus magnifiquement artificiel (une belle place organisée et architecturée), voilà qu’on est obligé de rappeler que l’homme vient des arbres et des herbes et qu’il ne peut s’en passer.



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