Solution de l'énigme

Dans le temple de Saint-Prex se trouve ce beau vitrail représentant une lampe avec l’inscription : «  Ta parole est une lampe à mes pieds » (psaume 119,105)

Et dans la traduction liturgique catholique : Ta parole est la lumière de mes pas, la lampe de ma route. (Ps 118, 105)

l'énigme biblique de la semaine

Quel verset biblique se cache sous le rectangle rouge ?  

la solution de l'énigme : la Boisserie

 Il s’agit de la maison du Général de Gaulle, La Boisserie, à Colombey-les-deux-Eglises, en Haute-Marne, aux confins de la Bourgogne et du Grand-Est. Actuellement un musée, cette simple gentilhommière a été habitée par le Général et sa famille (par intermittence) de 1934 à 1970, date de son décès et de son ensevelissement au cimetière du village. C’était pour lui un lieu important de repli dans la réflexion mais aussi d’accueil de personnalités dont la plus importante est le chancelier allemand Adenauer venu poser les fondements de la réconciliation franco-allemande en 1958...

l'énigme de la semaine

 Où se trouve cette belle demeure ? 

Un indice : 258 variétés de fromage !

Solution de l'énigme biblique : la résurrection de Lazare

Il s’agit de la résurrection de Lazare, dans l'évangile de Jean (11, 1-44), relief sculpté de la cathédrale de Langres.

On voit au centre Lazare qui émerge de son tombeau. A droite Jésus et ses disciples, dont un, tout devant, tend sa main au ressuscité. A gauche les deux sœurs de Lazare, Marthe et Marie, portant de aromates, tandis que les amis et les voisins de la famille se trouvent derrière elles et se bouchent le nez, car « il sent déjà »...

l'énigme biblique de la semaine

Quelle est la référence de cette scène biblique ?

 

 

une banque sous la pluie

Je sors de la gare Cornavin à Genève, un matin morne. Il pleut. Les gens vont vite, perdus dans leurs affaires, coincés dans leur imperméable et sous leur parapluie. Sauf un.

Il est assis sur un tabouret, posé sur le goudron devant la grande banque qui tient le très haut du pavé sur cette rue du Mont-Blanc qui descend vers le lac. Mon quidam est là, à la pluie, en train de lire un journal mouillé qu’il tient entre ses mains. Indifférent aux milliards du géant bancaire et lui tournant ostensiblement le dos. Tout aussi indifférent aux petites affaires de cette foule qui passe devant lui sans le regarder, sans doute trop habituée à le voir dans son froc d’un autre âge ou d’un autre continent, avec son bonnet qui ne ressemble à rien si ce n’est à celui de Christophe Colomb ou de Vasco de Gama. Il peut se permettre d’être indifférent à tout, lui qui a tout connu et trop vu...

En fait il est en bronze. Il s’appelle l’Immigré. Il est né des mains de l’artiste sénégalais Ousmane Sow. C’est personne et tout le monde. Posé sur le goudron à côté d’une banque, il est la figure de tous les sans-papiers qui se cachent dans nos villes gorgées de tout. Il est là et rend visible toute une humanité qui cherche un peu de dignité après des routes infernales.

J’ai pris la peine de le regarder, pour qu’il devienne un peu mon frère, malgré ses hardes ridicules et malgré la pluie drue d’un morne matin.