samedi 23 janvier 2021

la solution de l'énigme






Il s’agit bien d’un nouveau-né qui s’appelle Guy Luisier et qui est présenté à l’autel du Seigneur par son homonyme Père Guy Luisier. 

Le rite de la présentation d’un bébé à Dieu et à la communauté durant la messe dominicale est lié au rituel du baptême mais n’a pas lieu le même jour. Le plus tôt possible après la naissance, la maman vient présenter l’enfant à la messe paroissiale, en attente de son baptême qui, dans les familles de la campagne kasaïenne, peut se faire à différents moments communautaires entre la naissance et la première communion.



Dans le cours de la messe, la présentation d’un enfant se fait en même temps que la présentation des dons. Lorsque la collecte est finie, a lieu la procession – dansée et chantée - de présentation au célébrant des dons en espèces et en nature. La jeune maman se met à la fin de la procession avec son enfant dans une couverture de fête. Elle est accueillie par le célébrant qui la bénit, qui prend  l’enfant dans ses bras, le pose sur le corporal (nappe du pain et du vin, du ciboire et du calice), fait une prière, l’asperge d’eau bénite, soulève l’enfant comme le pain et le vin, puis le remet à sa mère qu’il bénit aussi. Puis la maman retourne dans l’assemblée et le rite d’offertoire continue avec la présentation analogue du pain et du vin et les rites habituels. 


L’analogie entre le corps nouveau de l’enfant et l’offrande du pain et du vin qui deviendront l’Homme Nouveau Jésus est très prégnante, et théologiquement parlante. Le corps eucharistique qui se fait à la messe est le même que le corps ecclésial qui se construit à la messe. 

Il est vrai que ce rite s’appuie aussi sur la Présentation de Jésus au Temple par ses parents. Dans certaines paroisses, il arrive en effet que les parents offrent au prêtre lors de cette cérémonie deux pigeons !

La famille de Guy, son papa Augustin, sa maman Thérèse, ses grands frères Lannoye et Trésor 

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